La
place que prend la culture dans le domaine de l'enseignement est constamment en
croissance. L'enseignant accorde une plus grande importance à partager ses
valeurs à ses étudiants. Il est donc important de se demander quel type de
passeur culturel j'aimerais devenir en tant que future enseignante. Pour cela, nous parlerons de la culture première puis seconde ainsi que le genre intégratif-évolutif dans l'enseignement.
En
mathématique, il est important de se questionner fréquemment sur les démarches
qu'on entreprend ainsi que sur la vraisemblance de nos écrits. Un professeur
intégratif-évolutif propose aux étudiants de se placer dans des situations où
ils auront à réfléchir et à poser un regard critique face à certaines
situations. Les jeunes se demandent souvent à quel point la matière vue en
classe sera utile dans leur vie future et il est important de les rassurer et
de leur faire comprendre l'utilité des apprentissages. Dans mon premier schéma,
j’insiste sur l’éducation et sur la transmission du savoir par l’enseignant à ses
étudiants. Il réfère donc au type scolaire, où l’enseignant donne sa matière
puis répond aux questions des étudiants, sans faire de projet ou d’activité. De
plus, comme mentionné dans le texte de Simard, Falardeau, Émery-Brumeau et
Coté(2007)[1],
l’enseignant à le devoir de transmettre
ses connaissances pour que les élèves deviennent à leur tour connaissant. Si
on observe bien mon schéma, dans le bas à droite, il fait référence aux
compétences transversales et multidisciplinaires qui sont plus du type instrumentaliste.
Dans ce type de rapport, on favorise les projets et il faut être prêt à tout
pour rendre les cours intéressants, comme le dit si bien les auteurs du texte En amont d’une approche culturelle de l’enseignement :
le rapport à la culture[2].
On comprend donc que mon premier schéma sur le plan pédagogique est un
mélange entre le type scolaire ainsi que l’instrumentaliste. Toutefois, même si
dans mon schéma il est difficile de distinguer à quel type de passeur je
corresponds individuellement, on comprend vite en me connaissant que je suis
plutôt du genre instrumentaliste, puisque je ne cherche pas à me questionner
sur les informations culturelles qu’on me propose et je n’intègre pas les
éléments de culture à ma culture première.
Afin
de devenir une enseignante intégratif-évolutif, je poserai des actions
concrètes dans ma vie personnelle et ainsi pousserai les gens à se questionner
et à comprendre certains liens entre la matière et le monde qui les entoure.
Dans le cadre de mon cours d’approche culturelle et de projets en partenariat,
nous devons créer et développer un blogue afin d’y déposer TICS, astuces,
tranches de vie. Dans ce même blogue, je vais tenter de poster chaque semaine
une petite pensée poussant les gens à se questionner et à remettre en question
leur culture première. De plus, afin de pouvoir proposer des liens concrets
entre la matière vue en classe et la vie de tous les jours, je devrai rester à
l'affût des nouvelles et pousser mes recherches vers des sujets captivants pour
les étudiants afin de donner un sens aux apprentissages et ainsi pouvoir
répondre à la question si souvent posée : À quoi ça sert?
Bref,
je crois devenir dans les années futures une enseignante qui pousse les jeunes
à se questionner et à poser un regard critique. On peut le voir dans les
démarches et travaux que j’entreprends durant mes études. On pourrait se
demander si le type de passeur que nous devenons dépend exclusivement de notre
personnalité et de nos valeurs.
[1]Simard, D. Falardeau, É.
Émery-Bruneau, J. et Côté H. (2007) En amont d’une approche culturelle de
l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation,
Vol. 33( 2), p.287-304.
[2]
Simard, D. Falardeau, É. Émery-Bruneau,
J. et Côté H. (2007) En amont d’une approche culturelle de
l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation,
Vol. 33( 2), p.287-304.
La réflexion critique d'Émilie était très intéressante et tes ajouts à ton schéma initial, pertinents. De plus, tu réponds bien aux exigences du travail demandé. En effet, on fait bien la distinction entre le rapport à la culture initial sur le plan individuel et pédagogique soit respectivement instrumentaliste et un mélange d’instrumentaliste et scolaire; ainsi que ton rapport à la culture transformé soit intégratif-évolutif, celui vers lequel tu souhaite tendre. Tu propose également des pistes d’enrichissement personnels originales qui te seront réellement utiles si tu souhaite devenir un passeur culturel de type intégratif-évolutif. Je pense en autres à ta suggestion d’inviter tes collègues à commenter sur ton blog des sujets d’actualité afin de les stimuler à transformer leurs propres rapports à la culture. Ainsi, je n’ai nul doute que réussira à amener tes futurs élèves à se questionner et remettre en cause leur rapport à la culture (culture première). Toutefois, je me demande si sur le plan individuel, tes pistes d’enrichissement seront des moyens qui t’aideront à cheminer vers un rapport à la culture de type intégratif-évolutif, si tel est ton but. Dans un même ordre d’idées, bonne réflexion !
RépondreEffacerTa réflexion culturelle entre tes deux schémas me plaît beaucoup, je vois que tu as mis beaucoup d'emphase à essayer de déterminer quel type de passeuse culturelle tu veux devenir et celui que tu pensais devenir. Toutefois, j'aurais voulu m'arrêter sur le type de passeuse culturelle que tu as choisie, c'est-à-dire l'intégratif-évolutif. Je comprends parfaitement ton raisonnement de favoriser la réflexion chez tes futurs élèves, car c'est un point que j'ai également voulu adopter. Mais en y pensant d'avantage, je me suis aperçu que ce n'est pas nécessairement tous les élèves qui sont dans la mesure de faire des réflexions poussées. Cela prend du temps et une certaine accumulation des connaissances. Donc notre manière de transmettre nos connaissances peut varier selon l'age des élèves dont l'on enseigne. Penses-tu que ce point est pertinent dans l'élaboration du type de passeur culturel que nous voulons devenir et penses-tu, comme moi, que ce dernier peut varier selon l'âge des élèves à qui nous enseignons?
RépondreEffacerTa réflexion critique me semble très complète et enrichissante. Il est intéressant de constater l'évolution de ta conception de ton rôle d'enseignante entre ton premier et ton dernier schéma. Tu as mis l'emphase sur une question que tout le monde se pose: "Les maths, à quoi ça sert ?". Il est en effet essentiel de permettre aux élèves de constater l'importance et l'aspect concret de cette discipline qui, à première vue, peut paraître abstraite en complexe. Tes pistes d'enrichissement sont aussi très pertinentes pour tout le monde. Il est important de savoir adapter son approche face au rôle d'un enseignant afin d'accroître nos futures compétences.
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